LES PROFESSEURS DES ÉCOLES POURRONT-ILS ENFIN PARTIR EN RETRAITE EN COURS D’ANNÉE ?
L’article L.921-4 du code de l’Éducation qui maintenait les enseignants du premier degré en activité jusqu’à la fin de l’année scolaire a été supprimé par un amendement du Sénat. Rappelons que les instituteurs et professeurs des écoles étaient les seuls actifs à ne pas pouvoir choisir leur date de départ en retraite. C’est donc bien dans un souci d’égalité de traitement que les sénateurs ont voté cet amendement sur lequel le ministre de l’Éducation nationale aurait donné un avis favorable.
La fin d’une injustice qui participera, peut-être, à une meilleure attractivité du métier. Mais pour ce qui est des revendications légitimes de la Fep-CFDT concernant la reconnaissance des enseignants, leurs rémunérations et leurs conditions de travail en général, on est encore loin d’avoir obtenu satisfaction.
Il n’en demeure pas moins que, malgré ce rattrapage tant attendu, la Fep reste plus que jamais opposée à la retraite à 64 ans. Pour la CFDT, 64 ans, c’est toujours non !
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ENQUÊTE AUPRÈS DES PROFESSEURS DES ÉCOLES
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que des professeurs des écoles interviendraient en 6è à la rentrée 2023. Votre avis nous intéresse.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, a pour ambition de construire une nouvelle 6e qui puisse assurer à chaque élève, dans la continuité des actions déjà engagées à l’école primaire, de maîtriser les savoirs fondamentaux indispensables à la suite de sa scolarité. Afin de remédier aux difficultés scolaires et de donner aux élèves les mêmes chances de réussite, les mesures suivantes seront mises en œuvre dès la rentrée 2023 :
- Des professeurs des écoles interviendront en classe de 6e pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux ;
- Chaque élève bénéficiera d’une heure hebdomadaire de soutien ou d’approfondissement en mathématiques ou en français, autour des compétences clés, afin de remédier aux difficultés des plus fragiles et de cultiver l’excellence des plus à l’aise.
Nous aimerions connaître votre avis sur ces mesures. Merci de répondre à ce questionnaire. Cela vous prendra moins de 3 minutes.
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PREMIER DEGRÉ – QUELLES HEURES DE FORMATION SONT POSSIBLES DANS LES 108 H ?
18 h sont dédiées à la formation sur les 108 h annualisées. Ces 18 h sont consacrées :
- à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles.
- à de l’animation pédagogique
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CCMMEP DU 9 MARS 2022 : MOBILITÉS PERMISES ENTRE LE 1ER DEGRÉ ET LE 2ND DEGRÉ
À l’ordre du jour du CCMMEP de ce 9 mars figuraient plusieurs sujets importants. Parmi eux, celui des mobilités des enseignants du privé sous contrat et, en particulier, celles entre le 1er et le 2nd degré. Un sujet déjà évoqué lors du Grenelle de l’éducation et porté par la Fep-CFDT. Une revendication de longue date qui aboutit…
Le projet de décret des mobilités internes des maîtres de l’enseignement privé a été présenté pour avis aux organisations syndicales. Il va désormais être possible, après trois ans de services effectifs, pour un maître titulaire d’un contrat définitif, d’exercer dans une échelle de rémunération différente de celle pour laquelle il détient une certification. En d’autres termes, on pourra, sans repasser de concours, aller du 2nd degré vers le 1er degré, et vice-versa, ou aller du lycée général au lycée professionnel, et vice-versa. Cette possibilité de mobilité était attendue par les collègues. Nous nous réjouissons de cette avancée notable. La Fep-CFDT voit se concrétiser une revendication de longue date.
Le sujet de la mobilité n’est pas épuisé
Cependant elle a redit au ministère la nécessité de poursuivre la réflexion et le travail sur les possibilités de mobilités. Des concours de l’Éducation nationale, comme ceux d’inspecteur ou de personnels de direction, sont toujours interdits aux maître du privé. Les mobilités sortantes, c’est-à-dire les détachements vers d’autres ministères, ne sont toujours pas envisagées. La Fep-CFDT ne lâchera rien sur cette légitime revendication de possibilité d’évolution de carrière pour tous les collègues des établissements privés sous contrat.
Extension des missions Vivier 1 de la classe exceptionnelle : la montagne accouche d’une souris !
À l’ordre du jour également de ce Comité consultatif ministériel des maîtres de l’enseignement privé, l’arrêté sur l’extension des missions possibles pour le vivier 1 de la classe exceptionnelle a été présenté pour information aux organisations syndicales. Le ministère leur avait demandé d’y réfléchir. La Fep-CFDT s’est investie dans le groupe de travail, le ministère avait jugé intéressantes certaines de ses propositions, comme l’exercice en zone difficile ou la certification ou encore la bivalence. Tout cela pour… rien ou presque ! Seul l’exercice en CLA a été ajouté aux fonctions actuellement prises en compte. Ce dispositif est expérimenté seulement dans six établissements privés et trois académies. À l’évidence, peu de collègues seront concernés ! Une nouvelle fois, beaucoup de promotions ne pourront pas être attribuées… faute de candidats répondant à des missions qui ont été pensées par rapport aux spécificités de l’enseignement public (exemple des Rep – réseaux d’éducation prioritaires − qui n’existent pas dans l’enseignement privé). Les maîtres du privé demandent que leur investissement soit aussi reconnu ! L’objectif initial qui était de permettre une meilleure utilisation des promotions offertes n’est pas atteint.
Vers un véritable dialogue social ? La Fep-CFDT entendue par le ministère
Cette réunion du CCMMEP était la première en présentiel depuis longtemps. Sans doute cela a-t-il favorisé des échanges plus constructifs. Dans le décret sur les mobilités s’était glissé un article donnant la possibilité à un chef d’établissement du 2nd degré de diriger aussi un établissement du 1er degré. La Fep-CFDT avait déposé un amendement pour demander le retrait pur et simple de cet article. Sans aucun rapport avec le thème des mobilités internes des maîtres, ses motivations et ses conséquences sur la gouvernance de nos établissements étaient peu claires. Notre organisation a aussi déploré d’être mise devant le fait accompli.
Notre amendement a été voté à l’unanimité par l’ensemble des organisations syndicales présentes. Le ministère a entendu les arguments de la CFDT et a finalement décidé de retirer cet article litigieux sans pour autant reporter le passage en Conseil d’État du décret sur les mobilités. Nous avons donc obtenu ce que nous avions demandé.
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À quand une rémunération pour les heures sup liées aux évaluations CP-CE1 ?
Les évaluations nationales ayant débuté ce lundi 13 septembre, la Fep a interpellé le ministère afin de connaître la compensation accordée aux enseignants de CP et de CE1 pour la saisie des résultats. Le retour n’est pas satisfaisant.
À la question légitime de la reconnaissance de cette tâche, le ministère a répondu que les enseignants concernés bénéficieront de 6 heures prises sur les 36 heures d’APC (Activités pédagogiques complémentaires). Un volume horaire destiné à couvrir la saisie à effectuer pour les évaluations de début d’année (CP, CE1) et de mi-CP.
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