LA FEP-CFDT DIT NON AU « CHOC DES SAVOIRS » AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’EDUCATION
La Fep-CFDT s’est opposée au choc des savoirs lors du Conseil supérieur de l’éducation du jeudi 8 février 2024 à travers sa déclaration liminaire, ses votes « contre » tous les textes, ses amendements et ses interventions.
La Fep-CFDT et le Sgen-CFDT (enseignement public) ont travaillé ensemble et rejeté sans ambiguïté le choc des savoirs.
Dans sa déclaration liminaire, la Fep « demande l’abandon total et immédiat des mesures « Choc des savoirs » et réclame une vraie concertation sur le système éducatif, avec tous les acteurs impliqués, afin de favoriser la réussite de chaque élève ». Elle défend en effet un « service public d’éducation de qualité soucieux du progrès de tous les élèves, afin de préserver [les] collègues d’une surcharge de travail inutile ». Elle s’étonne de la facilité qu’offrent les textes sur le redoublement alors qu’on le sait inefficace. Elle dénonce la mise en place de la classe préparatoire seconde qui, étant obligatoire pour les élèves ayant échoué au DNB, est le « comble de la stigmatisation des élèves, d’autant que le brevet s’avérera plus difficile à obtenir avec 60% d’évaluation terminale. Les effets pervers sont prévisibles : renoncer à contre-cœur à une seconde ou aller dans le hors-contrat ».
Sur la labellisation des manuels, la Fep estime qu’une « une ligne rouge (…) a été franchie. D’une part, cette mesure remet en cause la liberté pédagogique. D’autre part, elle insinue que l’enseignant est incapable de choisir le manuel adapté à ses élèves ou les supports pédagogiques les plus adaptés pour les faire progresser ». Sa critique la plus longue fut celle envers les groupes de niveau en français et mathématiques au collège. « Près d’un tiers des heures de cours des collégiens seront réservées aux groupes de niveau. Comment comprendre de telles décisions alors qu’elles sont en parfaite contradiction avec les résultats des recherches ? Faute d’heures, comment ces groupes de niveaux pourraient-ils être évolutifs ? Comment éviter que certains groupes ne se retrouvent surchargés ? ». Ces groupes ne conduiront qu’à renforcer les écarts de niveau entre les élèves les plus fragiles et ceux en réussite. Un tel système à deux vitesses remet en cause le collège unique.
De son côté, le Sgen-CFDT remet en cause les justifications gouvernementales de ces réformes. 80% des enseignants sont favorables aux groupes de besoin et non de niveau. De plus, les manuels sont utilisés à 90% par les collègues de CP. « Avec le choc des savoirs c’est une forme de séparatisme qui se met en place dans les collèges et c’est pour cela que nous n’en voulons pas ».
PLUSIEURS TEXTES INTERSYNDICAUX REJETÉS PAR L’ADMINISTRATION
Dans un deuxième temps, la Fep-CFDT et le Sgen-CFDT se sont exprimés dans des textes intersyndicaux. Le premier texte demandait l’abandon immédiat du « choc des savoirs » qui est « inspiré d’un modèle d’école passéiste et conservateur, [posant] les bases d’une école du tri social ». Elle dégrade les conditions de travail, désorganise les collèges, remet en cause la liberté pédagogique, diminue le volume horaire de certaines matières. Le deuxième texte, porté par le Collectif éducation contre les LGBTIphobies, demandait que le doublement de l’EMC et les « éducations à » (médias, développement durable, citoyenneté) soient inscrits dans des grilles horaires. Il demandait aussi la mention de l’éducation à la sexualité et à la vie affective dans les textes. Le troisième texte concernait le devoir d’assistance à personne en danger s’appliquant aux personnels et usagers des écoles et établissements scolaires. Les personnels et les parents d’élèves qui contribuent par leurs œuvres humanitaires à la mise à l’abri des élèves et leur famille sans toit ne devraient pas être inquiétés par la justice.
Si ces trois textes ont été rejetés par l’administration, ils ont reçu l’approbation de tous les syndicats présents.
LA FEP ET LE SGEN, FORCE DE PROPOSITION
La Fep et le Sgen ont malgré tout déposé 5 amendements et se sont joints à deux amendements à l’initiative de la FSU.
Concernant les groupes de niveau, la Fep et le Sgen ont proposé qu’ils ne soient pas sur « tous les horaires » de français et de mathématiques, mais seulement « sur une partie de l’horaire », afin de s’adapter avec souplesse aux besoins des élèves, sous couvert de l’autonomie de l’établissement. Cela suppose que les équipes se concertent, d’où une demande de minoration du service. Malgré le soutien officiel de la FSU et le vote à 92 % des suffrages exprimés, le ministère a rejeté cette proposition.
La Fep et le Sgen ont proposé également de supprimer la mention « dont 30 minutes d’enseignement moral et civique » dans les horaires hebdomadaires d’histoire-géographie-EMC. Pour eux, « cette prescription contraint l’organisation des enseignants en limitant leur liberté pédagogique. Les collègues mettent en œuvre les programmes en découpant leurs séances en fonction des besoins à l’intérieur de l’horaire d’histoire-géographie-EMC. Un format de 30 minutes n’est pas approprié ». Cet amendement a été fusionné avec celui de la FSU qui avait la même proposition. Malgré un soutien à 100 % des suffrages exprimés, le ministère a là encore refusé.
La Fep et le Sgen ont demandé aussi de réintégrer l’heure de technologie en 6e dans un amendement intersyndical avec la FSU et l’Unsa, ainsi que de supprimer la labellisation des manuels dans un autre amendement intersyndical. Si les deux propositions ont reçu 100% des suffrages exprimés, le ministère les a aussi refusés.
Maigre consolation : les textes stipulaient que les projets d’EMC « pouvaient donner lieu » à des heures d’enseignement dédiées, dans la limite de 18 heures annuelles. Dorénavant, ils « donneront lieu » grâce à la proposition de la Fep et du Sgen. C’est le seul des 60 amendements à avoir été accepté par la DGESCO.
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NON À L’ÉCOLE DU TRI ET À LA STIGMATISATION DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ
La Fep-CFDT est totalement opposée aux classes de niveau au collège. La recherche scientifique montre que l’hétérogénéité profite aux plus faibles sans amoindrir l’apprentissage des autres. La Fep s’interroge sur l’avenir du modèle républicain. Quelle société veut-on si on n’apprend pas à vivre ensemble quel que soit le niveau scolaire ? Comment peut-on se résoudre à ce que des enfants de 12 ans soient classés en fonction de leurs résultats ? Cette stigmatisation aggrave les inégalités sociales.
NON AU DNB À L’ANCIENNE
Le ministre propose un retour en arrière en remettant la note sur le devant de la scène. Le contrôle continu du DNB ne sera plus basé sur les compétences, mais sur la moyenne chiffrée de toutes les disciplines. Les épreuves terminales représenteront non plus 40%, mais 60% du total de la note. Enfin, pour passer en seconde, il faudra obligatoirement obtenir le brevet, sous peine de voir son orientation compromise, ce qui stigmatisera une nouvelle fois les mêmes élèves.
NON AUX MÉTHODES ET OUTILS IMPOSÉS
Quelle incohérence entre le discours et les mesures proposées ! Le ministre insiste sur le rôle essentiel et incontournable des enseignants pour améliorer le niveau des élèves. En même temps il muselle toute liberté pédagogique qui autorise la créativité et l’innovation des enseignants. Les objectifs annuels, des choix de pédagogie explicites et des méthodes, comme celle de Singapour, seront imposés. Pire, « les manuels scolaires seront labellisés et rendus obligatoires » dès la rentrée 2024, laissant croire que les enseignants sont incapables de choisir avec discernement le manuel ou les outils les plus adaptés à leurs élèves. Les enseignants ne doivent pas devenir de simples exécutants.
NON À LA PRÉCIPITATION POUR TRANSFORMER LE SYSTÈME ÉDUCATIF
Le temps de l’Éducation n’est pas celui de la précipitation et de l’ego d’un ministre qui souhaite laisser une trace. Comment repenser le système éducatif en huit semaines ? Il faut du temps, de la réflexion, du travail, de la co-construction avec les acteurs du terrain. Lors des groupes de travail, la Fep avait pourtant fait des propositions. L’avenir de nos enfants mérite mieux qu’une gestion à la petite semaine. Pour la Fep-CFDT, la seule manière d’élever le niveau et « de permettre à l’École d’offrir une ascension scolaire à tous les enfants de la République » est de faire un effort massif d’investissement financier et humain sur du long terme. Augmenter le nombre de professeurs et baisser le nombre d’élèves par classe auraient été une première étape. Le ministre le reconnaît lui-même lorsqu’il constate que les moyens déployés en primaire ont permis des progrès pour les élèves.
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NOUVEAU CALENDRIER DU BAC 2024 : EN PROGRÈS, MAIS PEUT MIEUX FAIRE
Le ministère a réuni en visioconférence les organisations syndicales du privé jeudi 7 septembre 2023, afin d’exposer ses deux hypothèses de travail. La version définitive devrait être publiée au Bulletin officiel vers le 20 septembre. Quelques changements dans les programmes ont aussi été évoqués.
Un nouveau calendrier
Les deux hypothèses fixent le DNB (Diplôme national du brevet) les 27 et 28 juin, l’épreuve de philosophie le 14 juin ; le Grand Oral, du 24 juin au 2 juillet ; l’oral de l’épreuve anticipée de français, du 18 juin au 5 juillet.
Quant aux épreuves de spécialité, la première hypothèse, qui a fait l’unanimité, les propose début juin, avant les résultats de Parcoursup, au lieu de la période du 19 au 21 juin, selon la deuxième hypothèse.
Un ajustement des programmes
Concernant l’épreuve anticipée de français, une note de service sera bientôt publiée. Le nombre de textes à présenter à l’oral passe de 20 à 16 en voie générale, avec 4 textes au lieu de 5 par objet d’étude. Selon le ministère, cet allègement devrait permettre de consacrer plus de temps à la préparation de l’écrit. Aucune modification n’est prévue pour la voie technologique.
Pour ce qui est des épreuves des enseignements de spécialité, celle-ci porteront sur l’ensemble du programme de l’année.
Quant au Grand Oral, le ministère prévoit la suppression de la 3e partie de l’épreuve sur l’orientation. Il durerait toujours 20 minutes, dont 10 minutes d’exposé, au lieu de 5, et 10 minutes d’échange.
L’avis de la Fep-CFDT
La Fep a fait entendre sa voix, après avoir consulté des collègues enseignant en collège, lycée général et technologique et lycée professionnel, dans des établissements sous contrat catholiques, juifs et laïcs.
Si elle a dit sa satisfaction de voir les épreuves de spécialités décalées à juin, elle s’est montrée plus critique sur d’autres points.
Parcousup est à réviser. Quant aux épreuves de spécialité, la Fep rejette la seconde hypothèse du calendrier : elles doivent en effet être situées début juin pour permettre aux élèves de mieux préparer le Grand Oral. Par ailleurs, il est paradoxal que la troisième partie de cette épreuve, dédiée à l’orientation, soit supprimée, alors que le gouvernement souhaite développer une culture d’orientation dès le collège.
Pour ce qui est du passage à 16 textes pour l’oral de français en voie générale, c’est une première étape, mais qui ne suffira pas. Seule une réflexion sur les programmes et la nature des épreuves pourra redonner tout son sens à l’enseignement du français en 1re.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE 04 mai 2023
Des annonces en partie déconnectées de la réalité des lycées professionnels La CFDT et ses deux fédérations Éducation, Fep et Sgen, avaient participé aux discussions pour revendiquer : – la consolidation de la voie professionnelle sous statut scolaire – une meilleure reconnaissance du travail des agents – des mesures pour une réussite, inclusion et insertion de tous les élèves. Les annonces présidentielles actent la conservation du lycée professionnel et l’abandon de l’augmentation de 50% des périodes de stage en bac pro. La CFDT a donc été entendue sur ce point. Les mesures contre le décrochage et pour l’insertion professionnelle vont également dans le bon sens. La gratification des stages reconnaît l’investissement des élèves, mais elle ne résout pas l’ensemble des difficultés. Il faut aussi améliorer la dimension formative des stages et combattre leurs biais discriminants (genre, origine sociale, territoires). Autant de points qui nécessiteront l’engagement des structures accueillantes. Proposer aux professeurs un « super pacte LP » est un nouveau signe du mépris et de la méconnaissance de la réalité de leur investissement au service des élèves. La CFDT refuse l’idée d’ajouter du travail à des personnels déjà épuisés. Elle revendique que l’ensemble des tâches déjà effectuées soient rémunérées à leur juste valeur.
RÉFORME DU LYCÉE PROFESSIONNEL : FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX
La Fep-CFDT a rencontré les cabinets des ministères de l’Education nationale, de l’Agriculture et du Travail. Si beaucoup d’inquiétudes peuvent sembler levées (suppression de postes, place des matières générales, disparition des lycées professionnels, transfert au ministère du Travail), il est désormais primordial de porter des positions au plus près des réalités des personnels.
Les réformes se succèdent à un rythme infernal pour les acteurs sur le terrain. Et aucun bilan de la réforme précédente n’est jamais tiré. Aujourd’hui c’est la réforme de la voie professionnelle qui est à l’affiche. La grève et les mobilisations du 18 octobre ont refroidi les annonces précipitées du président de la République. La réforme reste à construire, nous dit-on maintenant.
4 groupes de travail ont été mis en place. De notre côté, nous participerons aux travaux et nous ferons des propositions. Ces propositions, nous les voulons proches des préoccupations des professionnels de l’Education que vous êtes.
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LYCÉE PROFESSIONNEL : LANCEMENT DES GROUPES DE TRAVAIL
La Fep-CFDT était présente aux côtés du Sgen-CFDT et de la Confédération, le 21 octobre, pour le lancement des quatre groupes de travail sur la réforme de la voie professionnelle. Les propos rassurants laissent entrevoir des leviers d’action sur lesquels la Fep agira avec conviction.
Lancés officiellement par Carole Grandjean, ministre déléguée auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, les 4 groupes de travail (Comment réduire le nombre de décrocheurs ? ; Comment mieux préparer les poursuites d’études supérieures ? ; Comment améliorer le taux d’accès à l’emploi après le diplôme ? ; Comment donner des marges de manœuvre aux établissements tout en conservant le caractère national des diplômes ?) doivent plancher, d’ici à Noël, pour définir les éléments possibles de la réforme.
Chaque groupe sera piloté par un recteur ou une rectrice, un inspecteur général ou une inspectrice générale et comprendra des organisations syndicales, des représentants et représentantes de région, des IPR, des PLP et des élèves. L’idée est que « chacun vienne avec des idées, des éléments de terrain, et que l’on puisse avoir dès 2023 une vision clarifiée de ce qu’il est possible de faire ou non (tant en termes de verticalité que sur le côté statutaire) ».
Des lignes qui bougent et des clarifications
Selon la ministre, la voie professionnelle restera sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale. Par ailleurs, les volontés ministérielles (Éducation nationale et Travail) semblent plutôt être dans la co-construction et le dialogue. Sans doute un effet de la forte mobilisation du 18 octobre pour laquelle tous les syndicats d’enseignants et enseignantes (du privé sous contrat comme du public) avaient appelé à la grève.
Ainsi, le directeur de cabinet de la ministre a-t-il tenu à réaffirmer que rien, en dehors de la gratification des périodes de stage des élèves, n’était écrit à l’avance. Il a précisé qu’il n’était pas question de supprimer des postes, mais plutôt de donner davantage de moyens aux lycées professionnels. Enfin, il est revenu sur l’annonce de l’augmentation de 50 % des PFMP1, disant que le sujet était au débat et que ce chiffre n’avait jamais été annoncé par la ministre, qu’il n’était pas un but à atteindre.
Sur quels aspects la Fep se doit d’être vigilante ?
La Fep-CFDT et Sgen-CFDT continueront de parler d’une voix unanime auprès du ministère, la quasi-totalité de leurs revendications étant communes : le refus de la baisse des volumes horaires et celui de l’allongement des durées de PFMP dans ces conditions, en sont deux exemples.
Plus spécifiquement, la Fep-CFDT sera très attentive, lorsque sera abordée l’augmentation des marges de manœuvre données aux établissements. Il ne faudrait pas que cette réforme donne encore plus la main aux chefs d’établissement du privé sous contrat, notamment sur la répartition de la grille horaire, au risque d’avoir à dénoncer plus tard des dérives déjà existantes, comme celles qui concernent l’attribution des IMP ou des HSE.
Enfin, dès qu’il le faudra, la Fep-CFDT rappellera qu’une déclinaison des décrets et arrêtés est nécessaire, afin de respecter les spécificités des maîtres des établissements privés sous contrat d’association avec l’État.
Les fédérations Fep-CFDT et Sgen-CFDT comptent bien peser dans ces groupes de travail et participer aux concertations qui suivront. Contrairement aux autres organisations syndicales, qui ont souhaité boycotter ces séances de dialogue ouvertes à tous les acteurs et toutes les actrices du système éducatif, la CFDT a la conviction que c’est à la table des négociations qu’elle peut obtenir des avancées.
1 Périodes de formation en milieu professionnel
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CATÉGORIES 3 : ENFIN DU CONCRET !
Suite à l’action déterminée de la Fep-CFDT, la revalorisation est en bonne voie pour les enseignant·es en catégorie 3 et la requalification a commencé.
La revalorisation consiste en un alignement des salaires sur l’échelle des ACEN (agent contractuel d’enseignement national). Le décret a obtenu un vote favorable au CCM du 21 mai 2021, en attendant l’avis du Conseil d’État. Le reclassement sera automatique à l’indice égal ou immédiatement supérieur, avec une ancienneté dans l’échelon conservée.
Voir la note de service.
La requalification va permettre à 1 200 agent∙es d’accéder aux catégories 2 ou 4 et de prétendre ensuite à d’autres grades : la hors-classe, puis la classe exceptionnelle. Elle leur permettra également de muter vers l’Éducation nationale.
Pour la promotion 2020, l’examen des candidatures a été fait à la CCM du 21 mai. L’agent·e, considéré·e comme stagiaire pour l’année scolaire qui s’achève, doit rédiger un rapport. Celui-ci portera principalement, d’une part, sur la synthèse de son parcours de formation et des expériences professionnelles acquises et, d’autre part, sur l’analyse détaillée de la réalisation pédagogique qui lui aura paru la plus significative durant cette année de stage. Rendu le 1er octobre 2021 aux chef·fes d’établissement, il sera transmis à l’inspection le 21 octobre, qui, seule, l’évaluera et fera connaître son avis avant la fin décembre 2021. Si ce dernier n’est pas favorable, le stage peut être renouvelé.
Pour éviter de revivre d’autres plans de fortune et afin de rendre l’enseignement agricole à nouveau attractif, il s’agit à présent de poser la question de l’entrée dans le métier. La Fep-CFDT sait qu’elle peut compter sur le soutien de ses adhérent·es et de ses militant·es pour agir.
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Calendrier du mouvement 2021 pour le second degré
Du mardi 13 au mardi 27 avril 2021 : ouverture du serveur pour la saisie des vœux par les enseignants, publication des postes vacants et susceptibles d’être vacants.
3/02/21 : Réunion CAE codification des demandes (attribution des priorités intra et inter académique)
10/03/21 : Réunion CAE (codification des demandes inter académiques reçues)
28/04/21 : remontée et édition des vœux
11/05/21 : Réunion CAE Traitement des demandes de mutation
20/05/21 : Réunion CAE Traitement des demandes de mutation
26/05/21 : Réunion CAE (idem à la précédente)
Du 27/05/21 au 31/05/21 : saisie par les chefs d’établissement des avis formulés
2/06/21 : Réunion CAE (si des cas n’ont pas été traités)
8/06/21 : 1er CCMA (transmission des avis d’affectation aux chefs d’établissement par mail par le Rectorat)
22/06/21 : Envoi des avis d’affectation aux enseignants, à leur domicile par le Rectorat
29/06/21 : réunion CAE (lauréats de concours)
7/07/21 : 2nd CCMA (affectation des stagiaires 2018). Envoi des avis d’affectation aux chefs d’établissements et aux enseignants par mail (Rectorat)
15/07/21 : Envoi par le Rectorat des services vacants aux maîtres affectés dans l’académie.
Envoi aux chefs d’établissement disposant de postes vacants sur la liste des maîtres susceptibles de postuler
19/08/21 : Réunion CAE (cas non réglés, DA titulaire d’un CDI)
25/08/21 : 3ème CCMA (derniers ajustements) Envoi des avis d’affectation aux chefs d’établissement et aux enseignants par mail par le Rectorat
FEP-CFDT Second Degré et Enseignement supérieur Newsletter N°31 – Juin 2020
Newsletter second Degre et Enseignement superieur-Juin 2020
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Accès à la classe exceptionnelle et à la hors-classe
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ORAL DE FRANÇAIS EN PREMIÈRE : CLAP DE FIN
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informations concernant les enseignements secondaire et supérieur :
Nouvelle dénomination du Bac Pro GA et conditions de délivrance de 2 BTS
Bac professionnel
Gestion-Administration devenant Bac Pro AGORA (Assistance à la gestion des organisations et de leurs activités) à la rentrée 2020 NOR : MENE2005098A.
Prenez connaissance également de l’interpellation par la FEP du ministère qui lui a répondu lors du dernier Conseil supérieur de l’Education du 1er au 7 avril dernier Interpellation sur le Bac pro GA
BTS
– Définition et conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur management opérationnel de la sécurité NOR : ESRS2003875A
– Définition et conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur bioqualité NOR : ESRS2003884A
********************************************* Oral du bac de français : pour une fin d’année sereine.
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CSE : La FEP interpelle le ministère qui lui répond.
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COMITÉ DE SUIVI : LES E3C RÉAMÉNAGÉS
Il faut dire qu’après les couacs dans l’organisation de la première série des E3C (dont certaines ne se sont pas encore tenues), une réaction du ministre était indispensable pour faire évoluer les conditions de passation de la seconde série. Celle-ci, initialement prévue du 20 avril à la mi-mai, pourra se poursuivre jusqu’en juin, avec une publication des notes, calée sur celle des épreuves de français, début juillet. Cette souplesse permettra aux enseignants d’avancer dans les programmes avant les nouvelles épreuves.
Nécessaire dialogue
Cependant, un dialogue entre équipes pédagogiques et chefs d’établissement doit s’instaurer pour définir la période la plus adéquate, mais également les temps de concertation à prévoir pour s’accorder sur le choix des sujets et les barèmes à appliquer. Une note de service à l’attention des recteurs devrait préciser ces préconisations. La Fep est intervenue pour que soit clairement énoncé qu’elle s’applique aussi aux établissements privés sous contrat afin que tous les chefs d’établissement mettent en œuvre ces directives.
La BNS ouverte au grand public
Autre aménagement annoncé : la BNS (Banque nationale de sujets) sera rapidement accessible à tous les enseignants puis, en avril, au grand public pour les disciplines qui pourront l’alimenter d’un nombre suffisant de sujets. Ce second point a suscité des réserves, voire un rejet de certains membres du comité. La Fep y est plutôt favorable.
Ces premières décisions concernant les E3C2 (seconde série) s’inscrivent dans le cadre réglementaire actuel. Pour aller plus loin dans la réflexion sur les modalités d’évaluation du nouveau bac (E3C, contrôle continu, épreuves terminales), qui posent déjà question, le comité a décidé la mise en place d’un groupe de travail sur l’évaluation qui rendra ses conclusions en juillet. Des changements plus importants interviendront donc à l’automne, nécessitant une réécriture des textes officiels. La Fep a obtenu l’assurance qu’elle sera conviée aux réunions de travail. Nous continuerons à plaider pour une suppression des E3C et la mise en place d’un contrôle continu intégral pour 40 % de la note finale. À noter également, concernant l’enseignement scientifique et l’histoire-géographie, qu’un allègement de la mise en œuvre des programmes est à l’étude. Il s’attacherait à agir sur la densité des programmes, maintes fois dénoncée par les enseignants, sans renoncer à l’exigence sur le contenu.
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CSP – Réforme du lycée – Premières analyses et propositions
Réforme du lycée – Outils
* Document Fep – Bac général – L’essentiel de la première et de la terminale – Rentrée 2019
* Document Fep – Bac STD2A – L’essentiel de la première et de la terminale – Rentrée 2019
* Document Fep – Bac STI2D – L’essentiel de la première et de la terminale – Rentrée 2019
* Document Fep – Bac STMG – L’essentiel de la première et de la terminale – Rentrée 2019
* Document Fep – L’essentiel du Bac Général
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URGENT
Arrêté Classe Exceptionnelle – Modalités de candidature 2017
FICHE TECHNIQUE N°1 – Accès Classe exceptionnelle – Agrégés
FICHE TECHNIQUE N°2 – Accès Classe exceptionnelle – Certifiés PLP PEPS
FICHE TECHNIQUE N°3 – Accès Classe exceptionnelle – Professeurs des écoles
FICHE TECHNIQUE N°4 – Exemple de modèle de candidature
L’essentiel FEP CFDT – Accès à la classe exceptionnelle – Agrégés
L’essentiel FEP CFDT – Accès à la classe exceptionnelle – PE, Certifiés, PLP, PEPS
Note de service – Classe exceptionnelle 2017-2020
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Réseau Pédagogique Second Degré – Fep-CFDT NewsLetter N° 19 – Décembre 2017
NewsLetter Second Degré-19
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Accès à la classe exceptionnelle
Affichette – Accès Classe Exceptionnelle
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Réseau Pédagogique Second Degré – FEP-CFDT NewsLetter N° 18 – OCTOBRE 2017
cliquez sur le lien merci
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R
Accompagnement Personnalisé (AP) Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI)
Le décret introduit :
- L’apparition, ou plutôt la réapparition d’enseignements facultatifs.
- La possibilité d’enseigner en langue vivante étrangère, ou régionale
-Le maintien, mais avec une place réduite, des enseignements complémentaires (AP et EPI) : chaque élève devra avoir bénéficié d’AP et d’Epi au moins une fois lors du cycle 4. La Fep-CFDT a obtenu dans l’arrêté une obligation de consultation des enseignants : «Dans les collèges privés sous contrat, la répartition des enseignements complémentaires est fixée par le chef d’établissement en concertation avec les professeurs. Ces derniers sont informés par le chef d’établissement des suites de cette consultation.»
*****************************************************************************u supérieur à un mi-temps sont décomptés comme un temps plein.
Règle 2 : les services d’une durée inférieure à un mi-temps sont décomptés comme 3/4 d’un temps plein.
Exemples :
Un enseignant a effectué un contrat d’une durée de 11 h pour une quotité de 12/18ème. Cette quotité est supérieure à un mi-temps, donc il sera compté 11 jours pour son calcul d’ancienneté.
Un enseignant a effectué un contrat de 3 mois et 24 jours pour une quotité de 9/18ème. Cette quotité est égale à un mi-temps. Il sera compté 3 mois et 24 jours pour son calcul d’ancienneté en ETP.
Un enseignant a effectué un contrat d’une durée de 2 ans pour une quotité de 7/18ème. Cette quotité est inférieure à un mi-temps. Il sera compté 3/4 des 2 ans soit 1an et 6 mois pour son calcul d’ancienneté en ETP.
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Le DNB nouveau est arrivé
https://fep.cfdt.fr/portail/sgen/au-jour-le-jour/communiques-de-presse/le-dnb-nouveau-est-arrive-srv1_317773
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Audience au ministère de l’Education
Nationale le 1er décembre 2015
Lors de cette audience au Ministère, la Fep-CFDT a obtenu la confirmation que :
- La réforme du collège n’engendrera aucune perte horaire «Madame la ministre y sera particulièrement vigilante».
– L’Indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (Isae) sera revalorisé dans le cadre de la négociation du protocole sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR).
Lors de cette rencontre, la Fep-CFDT a remis les 4529 signatures recueillies sur la pétition « pour une équité de traitement – Non à l’inégalité/Oui à l’équité« . Ce nombre représente plus de 10 % des enseignants du premier degré.
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Les principaux changements en
second degré à la rentrée 2015
Rentrée 2015 : ORS et IMP
http://www.cfdt.fr/portail/rentree-2015-avis-fep-srv1_255703
Les principaux changements en second degré à la rentrée 2015 : la modification des décrets de 1950 induit quelques changements horaires et indemnitaires, vous les trouverez en (PDF) avec les avis de la Fep-CFDT.
Les indemnités de missions particulières (IMP), voir ci-dessous.
- Les indemnités de missions particulières IMP
Les indemnités de missions particulières (IMP) concernent des missions qui ne relèvent pas de la mission enseignement (du bloc 1, rémunérées par le salaire) ou des missions liées à l’enseignement (du bloc 2, rémunérées par le salaire et par l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves — ou ISOE).
Les missions particulières, dites du bloc 3, peuvent être de niveau établissement ou académique. Elles seront précisées prochainement.
Les taux d’indemnisation sont de 312,50 €, 625 €, 1 250 €, 2 500 € ou 3 750 €. Le taux moyen de 1 250 € correspond à la moyenne d’une heure supplémentaire année (HSA). Les cinq taux permettent de reconnaître des missions de lourdeur différente. L’indemnité est versée en une seule fois, en fin d’année scolaire. Le taux est le même pour tous les corps.
Pour une même mission, il sera impossible de cumuler décharge et indemnité. En revanche, pour deux missions différentes, le cumul sera possible.
Lorsque que la mission est accomplie sur la totalité de l’année scolaire, l’indemnité sera versée mensuellement par neuvième à compter du mois de novembre. Dans les autres cas, elle sera versée après service fait.
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Le socle commun mérite débat… y compris dans les établissements privés sous contrat
LA CONSULTATION NATIONALE SUR LE SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES, DE COMPÉTENCES ET DE CULTURE ORGANISÉE PAR LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE EST LANCÉE SOUS LA FORME D’UNE DEMI- JOURNÉE BANALISÉE AVANT LES VACANCES DE TOUSSAINT DANS LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS.
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FICHE DE DEMANDE DE MUTATION POUR LES SYNDIQUÉS
NOM :
Prénom :
Grade :
Adresse :
Téléphone :
Adresse mail :
Etablissement actuel :
Priorité accordée par la Commission Académique de l’Emploi (CAE) :
Ancienneté dans l’enseignement (privé et public) :
Liste des vœux :
RANG | NUMERO DE POSTE DEMANDE | NOMBRES D’HEURES | ETABLISSEMENTS DEMANDES | DISCIPLINE |
1 | ||||
2 | ||||
3 | ||||
4 | ||||
5 | ||||
6 |
Remarque :
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Second degré CAE
Des avancées pour les maîtres dans les nouveaux mouvements pour l’emploi !
Calcul de l’ancienneté
Dorénavant, un nouveau mode de calcul de l’ancienneté, identique pour le premier et le second degré, a été adopté :il s’agit de celui adopté par l’Éducation nationale. Il a un intérêt double : il est déjà utilisé en CCMA, et il sera plus avantageux pour les maîtres puisqu’il comptabilise les indemnités vacances pour les suppléants et les délégués auxiliaires.
La question de leur prise en compte, ou non, avait donné lieu à des polémiques dans la version précédente des accords.
Regroupement de services
La priorité B1 sera désormais accordée aux maîtres en contrat définitif à temps plein et exerçant sur au moins trois établissements (hors ensembles scolaires) qui demandent un regroupement de services sur un ou deux établissements.
Nouvelle priorité pour les CDI
L’action de la Fep-CFDT dans l’académie d’Aix-Marseille (qui a débouché sur une instruction donnée par le Ministère) s’est traduite dans les accords : dorénavant les délégués auxiliaires titulaires d’un CDI bénéficieront d’une codification F4 et ceux qui sont en CDD d’une codification F5. Rappelons que les rectorats ont reçu pour instruction de ne pas donner d’autorisation de recruter des délégués en CDD dans une discipline tant que les CDI de la même discipline n’auront pas été affectés.
Traitement des maîtres délégués par les CAE
L’enquête menée par la Fep-CFDT avait montré que la situation des délégués auxiliaires n’était pas, ou très partiellement traitée, par près de trois-quarts des CAE. Rappelons que ceux-ci ne peuvent administrativement participer au mouvement qui ne concerne que les maîtres contractuels. Pour les maîtres délégués qui ont informé la CAE de leur volonté d’obtenir une nouvelle délégation à la rentrée suivante, nous avons demandé et obtenu qu’elle les informe obligatoirement de la procédure à suivre pour en obtenir une. Cette modalité permettra de recenser de façon efficace les maîtres dans cette situation, d’en informer les chefs d’établissement qui recherchent des professeurs pour les postes non pourvus dans les disciplines débloquées, tout en tenant compte de la priorité accordée aux maîtres en CDI. Cette avancée s’inscrit dans le cadre de l’action engagée en faveur des précaires.
La révision des accords de l’emploi ont permis, une nouvelle fois, à la Fep-CFDT d’adapter efficacement ces textes, aux besoins des enseignants.
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Second degré « Un conseil pour pouvoir progresser » !
Témoignage de Gwenael Le Guevel professeure des écoles, spécialisé en Segpa (Cahiers pédagogiques de mars-avril 2014).
Dans ma Segpa (Sections Enseignement Général et Professionnel Adapté), nous avons fait évoluer le trio infernal trimestre-conseil-bulletins en les remplaçant par des conseils de progrès.
Les bulletins : passer aux conseils de progrès n’a pas été anodin. Petit à petit, certains collègues sont passés d’une logique du commentaire à celle du véritable conseil pour pouvoir progresser. Un seul exemple : ce collègue de techno qui écrivait l’année dernière : « Ensemble décevant, manque de soin et d’investissement dans le travail. J’attends mieux ! » Et qui écrit cette année en période 4 : « Tu t’es très bien investi dans la réalisation et le montage du film Visite virtuelle de ma péniche aménagée. Continue ainsi et fais des efforts pour garder ton classeur à jour. » Ce collègue commence à y venir parce qu’il y a une autre ambiance dans ces conseils.
Pour remplir les bulletins : les élèves s’autoévaluent avant les vacances, en heure de vie de classe (« acquis, presque acquis, début d’acquisition, non acquis »)
Puis les professeurs (et la vie scolaire en théorie) signalent uniquement les compétences qu’ils n’évalueraient pas de la même manière. C’est en conseil que ces divergences de vue seront discutées. Les différences entre l’autoévaluation de l’élève et celles des professeurs sont intéressantes, mais également les différences entre professeurs sur l’évaluation des compétences. On peut par exemple remarquer que le travail d’un élève est très soigné dans certains cours, alors qu’il est bâclé dans d’autres, etc…
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Un métier réel décalé du métier officiel
Le temps de service des enseignants est presque intégralement défini officiellement par rapport au face à face avec les élèves. Un enseignant du second degré doit 18 ou 15 heures de cours selon qu’il est certifié ou agrégé. Un professeur des écoles doit 24 heures de cours et 108 heures annualisées réservées à l’aide aux élèves, à la formation et à diverses activités de coordination. Voilà pour le temps statutaire. Car le temps de travail réel du professeur est bien différent. Selon une étude de la DEPP (éducation nationale), il est estimé à 41h17 en moyenne dans le secondaire et 44h07 dans le primaire. A quoi tient ce décalage ? Aux heures rémunérées statutairement, l’enseignant doit ajouter de nombreuses heures qui ne sont pas payées mais liées au métier. Ainsi, le certifié moyen passe près de 8 heures par semaine à préparer des cours. Il consacre 6 heures à la correction de devoirs. Près de 2 heures sont réservées à la documentation professionnelle. Le reliquat correspond au travail avec d’autres enseignants, au suivi des élèves et aux rencontres avec des parents. Or la démocratisation de l’enseignement a rendu ces tâches indispensables. Elle a tendance à en créer de nouvelles qu’il s’agisse de tutorat ou de coordination. Ainsi l’écart entre métier officiel et métier réel ne cesse de s’ouvrir alors que le ministère veut encore installer d’autres professeurs référents.
ENSEIGNER DANS UN ÉTABLISSEMENT PRIVÉ SOUS CONTRAT
2 entrées sont possibles
– Être enseignant-suppléant
• Être titulaire d’une licence ou équivalence au minimum
• Envoyer une lettre de motivation, un CV et les documents justifiant les diplômes
• Participer aux réunions d’informer pour valider votre choix dans l’Enseignement catholique
• Passer un entretien avec des chefs d’établissements pour obtenir un pré-accord collégial
Vous démarrez votre carrière avec une rémunération brute légèrement supérieure à 1400€.
– Être enseignant-titulaire
Passez un concours : la rémunération brute pour un début de carrière est d’environ 2000€.
Attention !!! Le candidat devra avoir le pré-accord collégial dès l’inscription au concours.
• Concours externe
Être titulaire d’un Bac +5 ou Master II pour valider le concours.
Le Master I ou Maîtrise suffisent pour l’inscription au concours mais une année supplémentaire est nécessaire pour obtenir le Master II.
Les épreuves théoriques du concours réussies, le lauréat Master II effectuera une année de stage en alternance : un ½ poste en établissement accompagné par un tuteur et un ½ temps en formation universitaire).
Le concours peut être passé en tant que candidat libre mais il est également possible de préparer deux années de Master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation) adaptées à la préparation du concours et au métier d’enseignant, dans un ISFEC (Instituts Supérieurs de Formation de l’Enseignement Catholique) ou dans une université (ESPE : École Supérieure du Professorat et de l’Éducation).
• 3ème concours
Aucun diplôme n’est requis pour les mères de 3 enfants et les sportifs de haut niveau.
• Concours réservés
Aucun diplôme non plus pour les enseignants en poste (ou ayant effectué un service public) depuis au moins 4 ans.
• Concours interne (CAER)
La licence est requise et un minimum 3 ans d’ancienneté.
Le concours validé, le professeur-titulaire sera nommé en contrat définitif dans un établissement.